Les ados ont du mal à se concentrer, les raisons sont nombreuses. Ils traversent une période trouble en étant stimulés de manière constante par les nouvelles technologies. Se motiver pour les études est également difficile. Pour améliorer la concentration, acquérir une bonne maîtrise de soi et limiter l’exposition devant les écrans constituent des pistes envisageables.
La déconcentration est logique dans le sens où notre concentration est limitée. Même pendant les épreuves d’examen, il est rare que les candidats parviennent à rester focaliser pendant 4 heures d’affilée. Heureusement, ils réussissent à le maintenir pendant suffisamment longtemps pour terminer la matière dans les délais. Ce qui n’est pas toujours le cas des adolescents durant leur vie scolaire.
Baisse de la concentration des ados : un aperçu des causes
L’adolescence favorise la déconcentration
L’adolescence est une période d’interrogation. L’enfant se demande sur les changements physiques, tente de mieux comprendre son corps et parfois réalise plusieurs expérimentations. Il essaie aussi de trouver sa place dans la société, que ce soit dans sa famille ou dans ses amis. Cette interaction se passe parfois dans la douleur entre les déceptions amoureuses et les incompréhensions. Enfin, l’avenir constitue autant une source d’inquiétude que d’espérance. Dans un monde en pleine mutation où les nouvelles technologies bouleversent à la fois notre façon de communiquer et de travailler, l’inquiétude est grandissante.
Un rôle passif dans l’apprentissage
La concentration est également limitée quand le sujet abordé n’est pas passionnant. Le système cantonne les élèves dans un rôle passif. Certes, les méthodes ont beaucoup évolué et maintenant, on essaie de les impliquer au maximum à travers les exposés et les travaux pratiques, mais il arrive qu’ils traînent les pieds au moment de participer.
Un manque de motivation
Le cursus est composé de plusieurs matières, il est difficile de se passionner pour toutes les disciplines. Par exemple, il se peut qu’un enfant ait du mal avec les chiffres, il jette rapidement l’éponge dès qu’il s’agit d’apprendre les mathématiques. En revanche, il est plus à l’aise avec la géographie et l’histoire. Dans ce contexte, il ne s’agit pas d’un problème de concentration, mais d’un souci de motivation.
Ce constat est également valable pour les jeux vidéo où les sports. Il passe du temps à décortiquer les astuces possibles pour terminer rapidement une partie, visionne des vidéos pour améliorer sa technique et son savoir-faire. Autrement dit, il arrive à s’investir quand un sujet le passionne vraiment.
Une communication stimulant le zapping
Le monde actuel limite également notre concentration. Que ce soit Internet ou les réseaux sociaux, les informations arrivent directement. Au lieu de rester focaliser sur un sujet, ils passent leur temps à trier les informations. Par ailleurs, ils communiquent régulièrement avec d’autres personnes et essaient de répondre le plus rapidement possible à un message ou à une publication.
Quelques pistes pour améliorer la concentration des ados
Respirer, visualiser et maintenir un bon équilibre
Dans ce contexte des exercices de respiration et de visualisation contribueront à améliorer la concentration. Lorsque nous maîtrisons notre respiration, nous renforçons notre maîtrise de soi et notre sens de la discipline. Visualiser notre future réussite décuple notre motivation et nous aide à rester concentrer sur la cible. Une bonne alimentation adaptée à l’âge aussi encouragé. Quand la digestion mobilise beaucoup d’énergie, nous avons du mal à maintenir notre concentration. Une alimentation équilibrée, dormir 8 heures par jour et effectuer des activités physiques constituent toujours une solution efficace.
Gérer l’utilisation des écrans
Limiter le temps passé devant les écrans et les téléphones est conseillé par les spécialistes. Toutefois, ces outils ont démontré leur efficacité en tant que support pédagogique. Des jeux et des logiciels permettent d’apprendre efficacement en utilisant la télé, l’ordinateur et les smartphones. Enfin, il est important d’impliquer l’enfant dans le processus, il est important qu’il comprenne les bénéfices qu’il en tirera. Tant qu’il perçoit les mesures comme une punition ou une corvée, l’efficacité sera limitée.